Je trouve fascinant d'être un homme, de le devenir, de le comprendre physiquement et mentalement.
C'est une identité qui s'acquiert avec le temps, que façonnent les expériences, la maturité. Chaque homme la vit différemment, il donne à cette identité, à ce concept d'homme une portée et un sens unique, plus ou moins assumé ou connoté.
Il ne s'agit pas ici de glorifier la virilité à tout prix mais d'explorer ce qu'elle peut être, ce qu'être un homme aujourd'hui implique dans sa diversité et dans ses paradoxes. A l'heure où les médias nous assomment d'"hommes sensibles", peut-on, non pas revenir en arrière, mais aller de l'avant et réinventer notre identité, à la fois sensibles et forts, désireux d'être beaux et masculins,...
Je trouve que le corps masculin peut être beau, ça ne fait pas de moi une tapette. Je trouve que les valeurs "viriles" ne sont pas forcément "nocives", ça ne fait pas de moi un machiste phallocrate. En tant qu'homme je dois faire avec, autant assumer.
Un esprit sain dans un corps sain, ce n'est pas que chercher un équilibre entre corps et esprit, à être bien dans sa peau, c'est surtout chercher une certaine sagesse, savoir donner la priorité au bien être avant les plaisirs faciles et superficiels, la beauté, la richesse, l'hédonisme. Ceci est un idéal de vie qu'un homme peut passer sa vie à atteindre. Pour l'instant, j'en suis loin, c'est plutôt "un esprit instable dans un corps de plus en plus sain".
Je ne suis pas un "healthfreak", obsédé par ma forme et ma santé, j'ai détesté le sport pendant les 25 premières années de ma vie. Je me suis mis progressivement au sport. J'ai commencé par vouloir raffermir un ventre un peu détendu par la bière et j'ai découvert un certain plaisir masochiste pour l'effort physique. J'ai aussi pris conscience de mon corps, de son potentiel et de ses limites.
Avec le temps et la sueur, je suis assez fier de mon corps. Sans prétendre être un Apollon, je ne suis en tout cas plus cet Adonys, ce minet aux formes adolescentes, plus ou moins androgyne. Il n'y a pas que les regards des autres qui ont changé, ma manière d'être, de me percevoir aussi.
Je suis un homme, "quoi de plus naturel en somme".
Vers un esprit sain dans un corps sain? Peut être ma conception de ce qui est sain n'est pas celle que les médias et le reste de la société renvoient. Je ne cherche pas à ressembler au sportif de publicité, ni au mannequin, au clubber, ils sont trop lisses, artificiels. Ils donnent la priorité au corps, abandonnent l'esprit. Ils semblent creux, à respirer la joie de vivre ou à jouer les faux ténébreux. Mais certains athlètes ont un corps et une gestuelle qui expriment une puissance, une force qui les rend sublimes.
Pour se dépasser et connaître la joie de la victoire, le sportif passe par la douleur, le doute, la colère et la tristesse de la défaite. Un esprit sain et sportif est combattant, son meilleur adversaire est lui-même. D'où mon côté parfois torturé. C'est un peu cliché mais c'est comme le yin et le yang, deux forces opposées luttent mais l'énergie libérée leur permet de coexister en harmonie.
Faire du sport ou avoir une bonne hygiène de vie ne procure pas la santé mentale mais (en plus de l'endorphine) une discipline et une certaine conscience de soi et de la réalité de l'existence dans un monde toujours plus virtuel.
C'est une identité qui s'acquiert avec le temps, que façonnent les expériences, la maturité. Chaque homme la vit différemment, il donne à cette identité, à ce concept d'homme une portée et un sens unique, plus ou moins assumé ou connoté.
Il ne s'agit pas ici de glorifier la virilité à tout prix mais d'explorer ce qu'elle peut être, ce qu'être un homme aujourd'hui implique dans sa diversité et dans ses paradoxes. A l'heure où les médias nous assomment d'"hommes sensibles", peut-on, non pas revenir en arrière, mais aller de l'avant et réinventer notre identité, à la fois sensibles et forts, désireux d'être beaux et masculins,...
Je trouve que le corps masculin peut être beau, ça ne fait pas de moi une tapette. Je trouve que les valeurs "viriles" ne sont pas forcément "nocives", ça ne fait pas de moi un machiste phallocrate. En tant qu'homme je dois faire avec, autant assumer.
Un esprit sain dans un corps sain, ce n'est pas que chercher un équilibre entre corps et esprit, à être bien dans sa peau, c'est surtout chercher une certaine sagesse, savoir donner la priorité au bien être avant les plaisirs faciles et superficiels, la beauté, la richesse, l'hédonisme. Ceci est un idéal de vie qu'un homme peut passer sa vie à atteindre. Pour l'instant, j'en suis loin, c'est plutôt "un esprit instable dans un corps de plus en plus sain".
Je ne suis pas un "healthfreak", obsédé par ma forme et ma santé, j'ai détesté le sport pendant les 25 premières années de ma vie. Je me suis mis progressivement au sport. J'ai commencé par vouloir raffermir un ventre un peu détendu par la bière et j'ai découvert un certain plaisir masochiste pour l'effort physique. J'ai aussi pris conscience de mon corps, de son potentiel et de ses limites.
Avec le temps et la sueur, je suis assez fier de mon corps. Sans prétendre être un Apollon, je ne suis en tout cas plus cet Adonys, ce minet aux formes adolescentes, plus ou moins androgyne. Il n'y a pas que les regards des autres qui ont changé, ma manière d'être, de me percevoir aussi.
Je suis un homme, "quoi de plus naturel en somme".
Vers un esprit sain dans un corps sain? Peut être ma conception de ce qui est sain n'est pas celle que les médias et le reste de la société renvoient. Je ne cherche pas à ressembler au sportif de publicité, ni au mannequin, au clubber, ils sont trop lisses, artificiels. Ils donnent la priorité au corps, abandonnent l'esprit. Ils semblent creux, à respirer la joie de vivre ou à jouer les faux ténébreux. Mais certains athlètes ont un corps et une gestuelle qui expriment une puissance, une force qui les rend sublimes.
Pour se dépasser et connaître la joie de la victoire, le sportif passe par la douleur, le doute, la colère et la tristesse de la défaite. Un esprit sain et sportif est combattant, son meilleur adversaire est lui-même. D'où mon côté parfois torturé. C'est un peu cliché mais c'est comme le yin et le yang, deux forces opposées luttent mais l'énergie libérée leur permet de coexister en harmonie.
Faire du sport ou avoir une bonne hygiène de vie ne procure pas la santé mentale mais (en plus de l'endorphine) une discipline et une certaine conscience de soi et de la réalité de l'existence dans un monde toujours plus virtuel.
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